Littérature

1. "The linguistic aspect of a theory of style", mémoire de maîtrise (Université de Nantes, U.E.R. d’Anglais, 1972).

2. « Le mythe d’Europe et sa transposition en Littérature », communication au congrès Vents d’Europe en Ouest, Vents d’Ouest en Europe, Université d’Angers, 1991.

Depuis sa première restitution intégrale (Moskhos, IIème s. av. J.C.), le récit mythique de l'enlèvement d'Europe  appartient au légendaire de la soumission au monstre autant qu'à la cosmogonie (origine de l'Europe, c'est-à-dire de la civilisation minoenne; cf. Hérodote). Dans l'Antiquité le traitement iconographique du thème d'Europe  l'emporte largement sur son exploitation littéraire, les rares poèmes ou proses étant souvent des descriptions de tableaux. Ce qui domine la littérature antique, c'est la nécessité cosmogonique -- le dieu des dieux s'y soumet -- de fonder un monde: chaque personnage doit accomplir un destin plus fort que la catégorie du Bien. Curieusement, la résurgence du thème coïncide avec l'éveil de la conscience européenne (fin XVIIIè s.). Mais, même si l'on voit poindre une convergence avec une toute récente loi du progrès, le traitement ne marque pas de rupture avec l'antique.

C'est au XXè s. que se marque le plus une filiation insoupçonnée avec le motif d'Européïa. Breton livre dans Nadja le mythe d'Europe lu du point de vue du séducteur, où la femme tient le rôle du Kronide (sans doute sous l'archétype mélusinien qui a tellement hanté l'auteur). Julien Gracq poursuit la surréalisation bretonienne (Un Beau Ténébreux) au point de retrouver l'esprit, et parfois la lettre du premier récit.

3. "V. WOOLF  « THE STRING QUARTET »", communication au colloque  « Quatuor et littérature » dir. Yves Landerouin, Dépt de Littérature Comparée de la faculté de Bayonne, Conservatoire Maurice Ravel de la côte basque, et Quatuor Arnaga, 11 mai 2012 (à paraître dans les Actes du colloque).

4. Nouvel article, publié sur le blog du Magazine littéraire" (n° d'avril 2013) : http://www.ecrituredesoi.net/2013/03/lecriture-de-soi-par-michel-guy.html