Cette nouvelle de 1834, faisait probablement partie de la "Lettre-Journal à son oncle", une addition à Louis Lambert. On y trouve les dimensions du mysticisme et du sublime, qui transforment en désert oriental la pointe extrême de l'Occident breton. Balzac y traite de l'abstraction, cette douloureuse adaptation à la réalité empirique. La traduction "bostonienne" (1875 ?) réduit la langue plurielle de Balzac; la substitution de l'archaïsme au dialectal, la minimalisation des connotations, la distorsion des messages spirituel et politique, l'élimination délibérée des ambiguïtés déplacent le fantastique vers l'étrange. Les mots essentiels "indicible, pur, extase" sont systématiquement non-traduits. A l'évidence, la nécessité éditoriale d'ajouter Balzac à la liste des auteurs gothiques à succès s'est traduite par une distorsion combinée de la forme et du sens.